La bible de Gustave Doré - Torgny Lindgren
Un auteur suédois que je ne connais pas, un titre qui intrigue, un héros frappé d'alexie (impossibilité de discriminer, reconnaître, assembler les lettres et donc pas d'accès à la lecture) mais capable de "lire" les images, gravures,dessins, en particulier ceux de Gustave Doré.
Le héros, donc, cet être à part, placé dans une institution pour déficients mentaux, interprète le monde et les êtres à partir des gravures célèbres...
Il décrit son arrivée dans l'institution :
"Dans un certain sens, j'étais indéniablement arrivé dans une nature morte.
Comment décrire le manque? Le manque en tant que perception personnelle et en tant que phénomène en général, ou le manque en tant qu'incitation à l'action, oui peut-être même à la révolte, le manque dans une forme pure et dépouillée?
(...)
Juste l'absence ou, plus exactement, qui dépasserait la conscience d'une absence. Le manque n'est pas quelque chose qui est lié à notre mémoire qui revient de temps à autre, lors de certaines stimulations. Le véritable manque est constant, il est la base de notre existence."
A lire, à déguster, à apprécier....
Gustave Doré illustra plus de cent chefs-d'œuvre de la littérature universelle
- Honoré de Balzac : Les Cent contes drolatiques
- La Bible : Traduction de Bourassé et Janvier, appelée aussi Bible de Tours, 1866
- François Rabelais : Œuvres, 1851, 104 ill.
- Comtesse de Ségur : Nouveaux contes de fées, 1857, 20 vign.
- Hippolyte Taine : Voyage aux Pyrénées, 1858
- Dante Alighieri : La Divine Comédie, 1861, 136 ill. et L'Enfer
- Gottfried August Bürger : Münchhausen, Frune, 1862, 158 ill.
- Miguel de Cervantes : Don Quichotte, 1863, 377 ill.
- Sinbad le marin, 1865
- Théophile Gautier : Le Capitaine Fracasse, 1866, 60 ill.
- Victor Hugo : Les Travailleurs de la mer, 1867, 22 ill.
- Jean de La Fontaine : Fables, 1868, 248 ill.
- Samuel Coleridge : The Rime of the Ancient Mariner, 1876
- Lord Byron : Œuvres.
- Charles Perrault : Contes (La Barbe bleue, Cendrillon, Le Chat botté, Le Petit Chaperon rouge, Le Petit Poucet, Riquet à la houppe, Griselidis, Les Fées, La Belle au bois dormant, Peau d'Âne ).
Le héros, donc, cet être à part, placé dans une institution pour déficients mentaux, interprète le monde et les êtres à partir des gravures célèbres...
Il décrit son arrivée dans l'institution :
"Dans un certain sens, j'étais indéniablement arrivé dans une nature morte.
Comment décrire le manque? Le manque en tant que perception personnelle et en tant que phénomène en général, ou le manque en tant qu'incitation à l'action, oui peut-être même à la révolte, le manque dans une forme pure et dépouillée?
(...)
Juste l'absence ou, plus exactement, qui dépasserait la conscience d'une absence. Le manque n'est pas quelque chose qui est lié à notre mémoire qui revient de temps à autre, lors de certaines stimulations. Le véritable manque est constant, il est la base de notre existence."
A lire, à déguster, à apprécier....
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