Il a suffi....
Il aurait presque suffi
D’un mot, un geste, une caresse,
Trois fois rien…
De ces riens qui sauvent
Qui consolent
L’enfant assis au bord du chemin…
Une quête éperdue
De chaleur
De tendresse…
Et comme des lucioles
Toujours des êtres
Des ports d’attache
Des sémaphores…
Il a suffi d’un rien
Un mot, un geste, une caresse
Pour reconnaitre l’autre…
Le même manque
Cette faim immense
Le même chemin
La même attente…
Il a suffi de voir
Comme son image dans un miroir
Des fronts qui se touchent
Des doigts qui se croisent
Des souffles qui se mêlent…
Il a suffi d’ouvrir les écluses
Faire tomber les barrières
Pour que le cœur s’apaise
Pour que jaillisse la couleur
Et que le paysage s’éclaire…
Être deux sur le chemin…
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