Le pinceau-livre

Le pinceau-livre

Sergio...

Entre nous, comme un fil, léger, aérien, invisible…

J’ai déjà parlé de cette vie de petite campagnarde ICI, mais je n’ai pas encore évoqué mon complice d’alors, Serge.

Nés quelque part, presque lyonnais par hasard, la même année, il est de peu mon aîné.

Deux enfants uniques, enfants solitaires, parents occupés, parents amis, toujours ensemble, gamins unis.

Les séjours à la ferme de Priay, les bords de l’Ain le dimanche, le camping en été, la mer, la plage, l’Allemagne aussi, nous avons grandi de concert, des couches-culottes à l’âge adulte !

En ce temps-là, on joue, on n’analyse pas, on ne dissèque pas nos vies, nos sentiments. Ça ne se fait pas, et on n’écoute pas les enfants. Alors on se protège, on s’épaule, on se taquine, on se querelle, on vit intensément avec cette joyeuse insouciance que donne la confiance.

Chacun se mariera, partira loin, mais, au-delà de la distance, par delà les années, il y aura toujours ce lien, fidèle au parfum d’enfance.

Les vœux de chaque nouvelle année, les deuils, les enterrements, chacun au bout de ce léger fil.

C’est une chance de savoir qu’il y a encore quelque part un témoin de ces vertes années, soixante ans après, quelqu’un qui me lit sur ce blog…



24/02/2017
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