Quitter le monde - Douglas Kennedy
A lire donc, à dévorer!!!!!
Résumé :
Le jour de ses 13 ans, lors d'une énième dispute entre ses parents, Jane annonce qu'elle ne se mariera jamais et n'aura jamais d'enfants. Son père quitte aussitôt la maison, demande le divorce, et sa mère la rend totalement responsable de ce désastre conjugal. Devenue professeur à Harvard, Jane s'éprend d'un brillant universitaire marié, en butte aux rivalités mesquines de ses pairs, qui disparaît brutalement. Sans doute par sa faute . Après une brève incursion dans le monde des traders, vite interrompue à cause de son père devenu escroc, la jeune femme croit trouver le bonheur auprès d'un homme excentrique, fou de cinéma, qui lui donne une petite Emily. Elle s'épanouit pleinement dans la maternité. Hélas ! Elle doit affronter le plus cruel des drames, qu'elle aurait, croit-elle, pu empêcher. Désespérée, Jane n'a plus qu'une obsession : quitter le monde …
Extrait :
Par où commencer? C'est la grande question qui pèse sur toute entreprise de narration, celle sur laquelle nous réfléchissions sans relâche en faculté de lettres. Quel est le point de départ d'une histoire? A moins de rédiger une saga qui se déroule du berceau à la tombe - «Voici ma vie en commençant par le commencement...» -, une histoire débute généralement alors que le héros ou l'héroïne est déjà bien avancé dans l'existence, de sorte que dès le point de départ vous accompagnez cet individu à travers son récit tout en découvrant peu à peu
les événements et les circonstances qui l'ont modelé dans le passé.
Comme David Henry, mon directeur de thèse, aimait à le souligner aux étudiants de son cours de théorie littéraire, «tout roman a fondamentalement une crise pour propos, et la manière dont un ou plusieurs individus s'y confrontent. Plus encore, quand nous faisons la connaissance d'un personnage de fiction, nous le voyons évoluer dans le présent mais il a un passé derrière lui, comme nous tous. Que ce soit dans la vie réelle ou dans un livre, on ne comprend vraiment quelqu'un que si on connaît son histoire.»
David Henry. Voilà peut-être un bon commencement. En effet, après le départ de mon père le lendemain de mon treizième anniversaire, l'enchaînement de circonstances qui a amené David Henry dans mon récit en devenir l'a orienté sur une voie que je n'aurais jamais crue possible. Mais nous ne pouvons pas prévoir la direction que va prendre une particule, n'est-ce pas?
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