Le pinceau-livre

Pendant que nous dévalisons les supermarchés et que nous avons peur de notre ombre, des camps de migrants en France sont démantelés à cause du coronavirus, des sans-abris ne sont pas secourus, les camps de transit aux portes de l'Europe (accueillant 15000 personnes pour une capacité de 5000) sont laissés presque sans nourriture, dans le froid et le dénuement. Est-ce que quelqu'un met en place des mesures pour leur santé? Ils sont plus de 100 eux!

Voyez-vous nous avons failli, vis à vis de notre planète, vis à vis de nos petits-enfants, vis à vis de tous ces gens sans domicile, ces réfugiés qui fuient des bombes ou la torture.... Qu'avons-nous fait, nous les enfants de l'après guerre? Avons-nous vécu trop heureux des libérations du pays, des libertés de mai 68? Nous avons flotté dans les années glorieuses et nous avons laisser s'installer la mondialisation, les guerres à nouveau, nous avons provoqué ce désastre humain et écologique.

Nous avons laissé les financiers décider de la politique, les grands laboratoires de notre santé, laissant des expériences inutiles se faire dans des bunkers pharmaceutiques. Nous avons laissé les médias flatter nos bas instincts, nous avons hurlé avec les loups, nous avons oublié la solidarité, nous vivons dans un virtuel qui nous trompe.

Nous avons des amis sur les réseaux sociaux mais nous oublions la société....

Alors je ne suis pas fière, vraiment pas fière, car, même en étant écolo avant l'heure, même en essayant d'aider, rien ne bouge....

Que vais-je donc laisser à ma si grande et si belle tribu? Ce n'est pas ce que je voulais et je plaide coupable...