Le pinceau-livre

Le pinceau-livre

Vivante!

Quand tout s’affaisse

Les joues les fesses

Quand tout fout l’camp

Même les dents

De tes reins il reste la chute

Même si la courbe est un peu brute

Et  si tes seins tanguent un peu

Ils sont encore bien généreux

Quand chaque année est meurtrière

Tu tentes bien, toi, la guerrière

De garder un peu de douceur

Ne pas tomber dans la fadeur

Gommer, crémer, que d’artifices

 Pour être douce, pour  rester  lisse

Être femme à chaque saison

Cela tient de la déraison

Mais quand sur toi

Comme à chaque fois

Il pose ses mains

 Humant dans ton cou ton parfum

Tu te sens reconnue

Par cette tendresse bienvenue

Quand dans  son regard

Dans ses caresses, dans ses égards

Tu es une autre créature

Et sous ses doigts une sculpture

Tu te fais  à nouveau confiance

Comme un  élixir de jouvence

Et quand tu quittes ses bras

Tu te tiens le dos bien droit

Tu gardes ton port de reine

Encore un jour, une semaine

Peu importe que tout s’affaisse

Les joues les fesses

Et si tout fout l’camp

Même les dents

Le regard brille

L’esprit pétille

Le corps s’enflamme

Tu es vraiment femme….

 

EVE - 2014



01/03/2014
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